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Tempête
La voile claque
Aux quatre vents

La poupe sombre
L'horizon coule
La voile claque
La mer s'enroule
Et le mât craque

Ma solitude
Un goût salé
Ma solitude...

Au coeur de la tempête, quand l'espoir prend du gîte,
C'est encore au Levant -
Au Levant qu'on s'attache, rongé par le vent,
Au levant qu'on s'aggripe, rincé par les flots
Déchaînés.
Déposé par dyangel, le Lundi 21 Février 2005, 22:11 pour la rubrique Vers.

Les réactions :

ecchymauve
ecchymauve
23-02-05 à 04:59

La mer n'est pas la mer mais...

"La poupe sombre
L'horizon coule
La voile claque
La mer s'enroule
Et le mât craque"

La nuit est longue en mer... mais ces phrases découpent la violence de l'orage de l'océan, sans pour autant parler à proprement dit d'orage.  C'est étrange, depuis tout à l'heure que Coldplay joue "we live in a beautiful world", et je relis ces vers.  Je les relis parce qu'ils détiennent une sonorité si étrange.  "Ah, mais quelle connasse, cette fille, qu'elle aille se coucher, le sommeil lui embue la pensée, ce ne sont que des vers!  Elle délire..."  Non, parce que franchement, chapeau.  Ces vers qui en trois-quatre mots dévoilent tout.  C'est la tempête qui brise la proue en la dirigeant vers l'écueil; mais ce n'est pas dit.  La mer s'enroule, on voit presque les sirènes  grimper comme des couleuvres le long du mât pour le fendre.  "L'horizon coule"... il fallait y penser, c'est la mer, gonflant son ventre vers les cieux, qui donne l'impression d'un horizon dégoulinant.  Pas dégoulinant, ce n'est pas un mot sec.  Les mots secs pour décrire tout l'humide de la situation... 

Craque coule craque.  S'enroule.  Peut-être.  J'adore ce poème, je l'adore parce que le vocabulaire simple rince le simple dans un flot de... et qui était l'idiot qui proférait tout pouvoir peindre avec l'arc-en-ciel des mots??... puisque je ne sais pas comment en décrire l'effet, l'effet de ce vocabulaire de Levant qui revient, retour à la page, qui claque au large. De ses mots communs qui détriusent tout en un claquement. Oui, c'est la marée qui afflue et reflue, les mots qui claquent et repartent, pour mieux revenir. 

Et seule, tu évoques ta solitude, noyée entre les autres strophes.  Trois vers au centre qui semble émergés du naufrage.  Mais où sont les rimes, où sont les rimes qui n'enlèvent rien à la force du poème? 

Sincérement, mon coup-de-coeur.  Mais on s'en fiche, parce que tout fini par tout noyer sous l'écume, le vent, le sel.  Et le naufrage; parce qu'il faut bien être seul pour couler. 

                     Anaïs


 
Anaïs
23-02-05 à 05:25

Help?

ehh... Samuel, je croyais qu'en s'inscrivant sur joueb, "ecchymauve", il y aurait moyen de je- ne- sais trop- quoi, du style greffer une image aux commentaires, découvrir une nouvelle facette de l'informatique, mais là... comment fait-on pour se désinscrire lol?  Qu'on m'appelle Ève ou Pandore; la curiosité est un bien vilain défaut... 

En attendant, je t.embrasse, passe une bonne journée :) - aille aille aille, j'espère que tu te débrouilles meiux que moi côté internet lol-. 


 
dyangel
dyangel
23-02-05 à 11:48

Mer (en) veilleuse

 Ah, la mer... Ici l'océan est plutôt de neige ; ça n'arrête pas depuis ce matin. Et l'horizon coule toujours, lui.
  D'abord, content que ce poème te plaise tellement. Et pour ce qui est de l'image... hum, a priori ça doit être possible, mais à condition de créer un joueb, non ? J'avoue qu'en ce qui concerne les codes html et ce genre de choses, je ne suis pas très indiqué pour te donner des conseils :p

  Par la fenêtre, il y a un arbuste en fleurs sous la neige. Des fleurs roses et pâles sur lesquelles la neige s'amoncelle. Si je devais donner un coeur à l'hiver, voilà où il serait.

A bientôt.

Samuel.

ps : as-tu reçu mon e-mail ? comme quoi, moi et les nouvelles technologies... ;)


 
dyangel
dyangel
23-02-05 à 19:08

pps

hem, on ne peut pas penser à tout d'un seul coup :p Juste une petite question : mon petit doigt m'a soufflé quelque chose et je voulais savoir si ça pouvait être vrai. Toi aussi, tu aurais un site ?

 
Anaïs
24-02-05 à 01:56

O... je repartirai sur les voyelles plus tard

Samuel...

Je n'ai pas reçu ton email- comme quoi nous sommes les êtres sousdoués de la trame informatique... ;)- et il a neigé aujourd'hui.  Les roses ne sont pas des roses mais des champs de pavots.  C'est Cocteau qui serait fier.  Pour ce qui est de ton petit doigt, qui peut le tromper?  Bien sûr, j'ai un site que je cultive parfois, mais son intérêt  moindre...  mais, je ne dis pas ça pour ça; j'aimerais bien te parler en fin de semaine, parce que les heures commencent bien à se moquer de nous. 

Hier, je disais à un ami que je voudrais être un garçon  l'espace d'une semaine.   On devrait pouvoir louer les corps; trop de café.  Si j'étais un garçon, je m'engagerais comme moussaillon sur un radeau chétif et j'irais au Madagascar.  J'espère que tu vas bien,  je t'embrasse,

                                 Anaïs