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Falaise
Le vent c'est solitaire
Ca s'envole au hasard
D'un toit d'un reve
Ou d'une etoile quand il est solaire

Le vent c'est ce qui passe
Et jamais ne revient
Ca denoue tes cheveux
Qui glissent amoureux entre ses mains

Le vent c'est comme une vague...
Tu dis
Le vent c'est comme une vague
Dans l'ocean du temps perdu
Déposé par dyangel, le Dimanche 6 Février 2005, 11:58 pour la rubrique Vers.

Les réactions :

Liza S.
13-02-05 à 10:33

J'aime particulièrement:

"Le vent c'est comme une vague...
Tu dis
Le vent c'est comme une vague"

Cette répétition renforce vraiment l'effet de vague, de retour constant.

De pronom en pronom, mon esprit s'emmêle, cherche qui est qui dans ce grand échiquier qui ne dit pas son nom, semble le trouver une seconde, puis se perd, oublie, lâche en pleine reflexion et s'abandonne, confus, dans cette "vague irrésolue".
Pour le meilleur, assurément.

Et puis l'on se rend compte que tout cela est vain; que le vent peut bien denouer nos cheveux et nos rêves, voler par-dessus les toîts et les étoiles - il n'est et ne sera jamais qu'un écho mélancolique et trompeur...

"Dans l'ocean du temps perdu"

Et pourtant ! Pas de point final. Seulement des suspencions... L'éternité, plus que le néant perpetuel ? Et ce temps qui semble perdu, mais seulement pour ceux qui ne savent pas où il va - ou qui le savent trop, peut-être ?

Ton poème fait naître des vagues de pensées en moi.

Espérons tout de même que le vent ne s'attardera pas trop sur Paris ;)

 
AEndorwa
AEndorwa
18-02-05 à 18:40

pas un mot, pas un son ne doit s'ajouter à cela, je laisserais seulement mon esprit vagabonder sur les quelques vers qui sauront me faire taire

 
Ana.
19-02-05 à 19:56

Re:

Et pourquoi pas, dis, pourquoi ne pas écrire plus qu'un commentaire plat? Il est bien facile de dire "c'est beau; ce que tu écris est beau", mais expliquer le pourquoi du comment peut être constructif. Le silence est bien sournois quand il s'agit d'écriture; si les idées sonnent des cloches dans nos têtes, forment des sons et des vagues de bruit, les mots en tant que tels sont silencieux, les mots restent dans le creux de l'oeil pour glisser au fond de l'esprit. Et l'on imagine, et l'on laisse mijoter, quatre minutes de silence.
Si tu dis "laisser l'espirt vagabonder sur quelques vers qui sauront me faire taire", c'est en quelque sorte hypocrite; cette phrase n'est-elle pas le témoin que ta parole- traduite en mots- transcende le silence que tu tentes d'imposer?

Bien sûr, décortiquer les strophes peut sembler un peu forcé, cynique même, comme décrocher le cadre de Monet du mur et d'en faire l'analyse profonde à la lueur éclatante d'une lampe -celle que les détectives braquent dans les yeux des suspects pour les faire avouer ;)-, peut même effriter le rêve muet qu'on se plaisait à adorer de ce qu'on n'avait pas encore découvert. À adorer dans l'ombre, cette femme au parapluie, sans avoir remarquer les clair-obscurs, ou sans y avoir poser des mots. Mais je trouve important, ça et là, de s'arrêter et de faire peut-être comprendre aux artistes ce que leur oeuvre sucite chez-nous. Un partage d'idéologie, une discussion... quoi d'autre?



 
AEndorwa
AEndorwa
20-02-05 à 18:52

Re: Re:

pour ma part je préfère le silence dans lequel j'ai l'impression de mieux m'imprégner de l'atmosphère créée par le poête mais je comprend ton point de vue et le respecte