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Mascarade.

Un jour, tu

m’embrasseras

et puis, tes

lèvres sur les miennes,

comme des étrangères,

feront à nos désirs

des fenêtres voilées. 

On y verra le jour,

ce jour gris qui s’étale

dans un Eden atone…

et nos yeux, solitaires,

croiront cet avenir

de silence.

Alors tu voudras boire

doucement

le soleil qui se couche

à la brune ;

mais nos lèvres, scellées,

noieront ce destin

dans d’amères amours.



Déposé par dyangel, le Samedi 26 Février 2005, 13:52 pour la rubrique Vers.

Les réactions :

Liza S.
26-02-05 à 16:32

J'ai peur de me tromper. De partir totalement ailleurs. Tant pis, si c'est le cas.

Je pourrais voir une mascarade, dans ce qu'elle possède de plus amer - et de plus magnifique. Une mascarade perdue dans les deux pupilles noires et feu du poète. Je pourrais voir une fenêtre, aux grands carreaux trompeurs parsemés de poussière, derrière lesquels s'étend un royaume sans fin - celui des chimères et des rêves perdus avant d'avoir existé; et l'amour, enfin. Mais la mascarade serait toujours là, quelque part, nichée entre la première et la dernière ligne, à attendre. Qu'elle décide de jaillir à la surface du jour, et les Êtres se sépareront à jamais, oubliant les promesses et les beaux royaumes. Une sorte d'ironie du sort diluée dans nos âmes depuis la Création.
Mais peut-être que ce déluge de tromperies, c'est juste un autre rêve.
Peut-être.
Et je me perds.
J'aimerais avoir ton avis sur tout ça.

Elisabeth.

 
Fleur-des-champs
Fleur-des-champs
14-04-05 à 22:07

Etrange , agréable à lire