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I'll Be Yours

  La musique. Celle-là même qui explose dans les tympans et qui vibre, celle-là même dont le rythme entraîne vers d’indescriptibles paysages intérieurs, celle-là même qu’on veut pousser à son maximum afin de vaincre toute résistance extérieure et se laisser porter par son courant puissant…

   Placebo, intro.

   Quelque chose qui rend les mots inutiles, presque indécents. 
 
  Quelque chose qui pénètre au-delà du réel, vers les frontières de l’inconscience et du rêve.
  
 Quelque chose qui s’empare de chacun des nerfs et qui s’en joue comme de cordes.

 […]

   La chanson. C’est La chanson. Et là, peu importe que d’autres l’aiment et qu’elle passe à la radio, peu importe qu’on vende des T-shirts avec Brian Molko et une guitare électrique dessinés sur le torse, peu importe que le monde autour vive encore. Protects me from what I want. Il n’y a plus rien que cette voix, elle, et un moi qui ne connaît plus de limites, ça pendant 3 minutes 15.

  Ensuite silence après un dernier accord saturé c’est là qu’on se sent vide et que les pensées rondelettes reviennent s’insinuent se confondent avec les sentiments qu’on vient de ressentir hush, it’s ok, dry your eyes… 
  la route est longue et semée de pièges
  inutile de voiler son regard derrière le dernier ciel du dernier rêve du dernier Serpent oui inutile de lutter et d’étouffer encore dans les méandres lents du fleuve de Vie
  sais-tu murmure un oreiller que je t’aime
  - aguas de marco
  balbutiements incohérents dénués de ponctuation peut-être un texte qui s’auto-persuade dit le critique et peut-être que tu délires dit l’écrivain les critiques ne comprennent jamais mon Jeu mon Je et moi-même je ne le comprends pas toujours mais j’ai confiance depuis que j’entends ce qu’essaye de dire mon oreiller
  efficace comme un coup de poing dans la tempête
  tu sais murmure un oreiller que je t’aime
  hush, it’s ok, dry your eyes et laisse-moi te prendre dans mes bras pour une seconde folle à se moquer de tous les mots que rient les sages

 

   « Le reste, ça ne compte pas. » disait Cléopâtre en serrant l’empereur dans ses bras agiles comme le poison de deux serpents.

Déposé par dyangel, le Jeudi 30 Décembre 2004, 12:29 pour la rubrique Sur le vif.