La musique : une ballade de Keren Ann, I'm not going anywhere. Oui, celle-ci, la première, la toute première. Et puis ce dossier, double-click ; la fenêtre s'ouvre. Quelques chansons, deux valses, deux photos, dont une un peu sombre, et des e-mails, de nombreux e-mails.
Alors le ballet commence. Click, lit, click, lit, click, click, pleure. Click, ferme le dossier. Tout ça, c'est une histoire de click, seulement - ou presque. Et pourtant, derrière ce geste, il y a tellement, il y a toute une jeunesse, peut-être toute une vie !
Il y a la musique, donc - souviens-toi cette soirée passée à lui jouer des airs de guitare, avec ce vieux micro..."Ne t'arrête pas, Samuel." Il y a les images, la plus belle chose du monde. Il y a les mots, ceux qui nous ont emportés d'abord, puis séparés, puis repris, tourbillon de mots, de phrases, de virgules et de points, porteurs d'éternité. Les émotions aussi, des lèvres qui tremblent au regard qui se voile, du frisson qui court à cette sensation étrange dans le bas du ventre, d'elle à moi et de moi à elle. D'elle à moi...
Et il y a cette après-midi parisienne.
Je ne sais pas pourquoi j'écris cela, encore moins pourquoi je vais le publier. Mais je sais que je... Oui, ça, je le sais.
Click, va se coucher.
Rêve.
Dyangel - I wish I could sleep for a lifetime, dreaming of you.
Les réactions :
I'm crossing you in style some day.
Oh, dream maker, you heart breaker,
wherever you're going I'm going your way.
Two drifters off to see the world.
There's such a lot of world to see.
We're after the same rainbow's end--
waiting 'round the bend,
my huckleberry friend,
Moon River and me.
Re:
We're after the same rainbow's end...
Avec des paroles comme celles-ci, ça ne fait aucun doute :)
Samuel.
myel
je voulais dire quelquec hose, mais je ne dirais rien, parce que parler ne sert pas...
c'est beau de vivre, c'est triste de se souvenire
myel