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Fugue des corps.
--> le monde en tête...

Hâte brûlante et l'amour qui se creuse,
se fraye un chemin vers le bout de mes doigts,
souffle frisson d'un clair de peau nerveuse
et ces mots de silence qu'on écrit tout bas...
C'est la promesse vive de nos corps émus,
le toucher de l'instant qui naît d'un regard -
quand tes cheveux défaits emprisonnent mes doigts -
et l'ivresse innocente d'un baiser nu,
c'est l'amour qui se creuse dans ma chambre noire...

L'aube point sur ton front qu'un rêve étrange affleure,
mais notre hiver salé s'accroche encore aux saules
pleureurs.

La rosée de tes joues brille comme le vent
et les loups se sont tus, peu à peu, dans les saules...
Les étoiles s'éloignent du lit des amants.

Déposé par dyangel, le Samedi 16 Octobre 2004, 23:00 pour la rubrique Vers.

Les réactions :

mellow
mellow
25-10-04 à 14:15

Les cinq sens

Sam, à force d'écrire des poèmes de ce style on va finir par croire que tu es en manque de câlins, snif :'(
C'est vrai, je me disais qu'il y avait beaucoup d'allusions au sens du toucher
"Mes doigts, ta peau.." 
Puis vient la vision, avec le regard qui dit tout...Ahlala, trouvez nous une muse pour ce petit musicien égaré qui écrit sans avoir oreille à qui sussurer ses poésies enflammées...
C'est beau, snif :'(
Continue à écrire si bien Sam, j'te fais confiance.
Très gros bisous
Mellow.

 
dyangel
dyangel
29-10-04 à 22:44

Re: Les cinq sens

Pas besoin d'oreilles en ce qui concerne la poésie. Il suffit d'avoir un coeur ;)

 
mellow
mellow
30-10-04 à 00:00

Re: Re: Les cinq sens

Oui mais loin des oreilles loin du coeur :'(