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Parole vraie
Parole vraie.

                                                          A mon père.

Un corbeau blanc soupire au creux d’un courant d’air

Un berceau vide hésite entre  l’ombre et le vide

Un vieil homme inconnu s’éteint dans l’illusion

D’une parole vraie qui dit se souvenir

Et l’été se défile et commence à partir

« Nous étions disait-il plus qu’un peu de poussière »

Nous étions seuls pourtant même tous réunis

Nous étions la mesure d’un temps corrompu 

Le jeu de dés pourrit sur un faux coin de table

Les lilas du jardin ont grandi en silence

Lorsque l’heure est venue de se quitter déjà

On a honte on regrette sans y croire encore

La radio s’égosille au croisement des routes

Elle appelle c’est vrai au voyage des cœurs

Comme ce livre noir appelle la ferveur

Dieu s’effrite sans rire il ne sait plus le faire

La rouille nous reste

Comme un appel comme une autoroute

A13 à treize ans tourments d’adolescence – on file à 100 à l’heure

C’est un père qu’on aime

Il dirait que bientôt on croirait à nouveau Il dirait qu’il y fait toujours beau Il dirait

Mais l’on n’écoute bien qu’un reflet de soi-même

Mais l’on n’écoute bien qu’un reflet de soi-même


 

Déposé par dyangel, le Samedi 2 Juillet 2005, 16:37 pour la rubrique Vers.

Les réactions :

alberto
alberto
19-07-05 à 16:51

Belle sensibilité de poète.

 
Liza S.
11-09-05 à 12:51

"Mais l’on n’écoute bien qu’un reflet de soi-même"...